Parutions

A paraître en octobre 2024 - Casanova and Enlightenment

de DAVID JOHN THOMPSON Aux éditions PEN & SWORD disponible sur Amazon

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casanova and Enlightenment
David John Thomson

LA CORRESPONDANCE CHARLES SAMARAN – TAGE E. BULL, 1913-1920 par STEFANO FEROCI

correspondance Charles Samara-Tage E. Bull

Disponible chez l'éditeur 

Bientôt au format epub chez Apple Books, Google Play Books ou Amazon Kindle


PRÉFACE DE DOMINIQUE VIBRAC


Sacha Guitry avait déjà tout dit: «il est bon de lire entre les lignes, cela fatigue moins les yeux». N’est-ce pas le propre de l’intelligence, du moins si l’on se réfère à l’étymologie «intus-legere» qui veut dire «choisir entre». Et quel genre littéraire s’y prête le mieux que la correspondance épistolaire! Si André Maurois aimait dire que le plus important de la lettre d’une femme est le post-scriptum, il nous plairait d’ajouter que la correspondance des hommes de casser la coquille de la noix pour la savourer enfin. Elle présente du reste la forme d’un cerveau.
La publication de la présente correspondance est d’autant plus intéressante qu’elle est au fond un dialogue à trois. Au deux correspondants que sont Charles Samaran et Tage Bull s’ajoute un troisième, fantôme venu des limbes, ou éternel vivant qui nous pousse à vivre, Giacomo Casanova lui-même. Que l’on devine et qui se donne à nous au travers même d’un échange franc, généreux, constant, en un mot amical, entre deux personnalités différentes, mais unies par un même attachement curieux à Casanova.
La recherche menée se nourrit d’un progrès de l’incontournable méthode qu’elle suppose, et d’un surcroit documentaire, à partir du deuxième tiers du XIXe siècle. Cette correspondance, c’est la rencontre entre l’homme du monde et le rat d’archive conduisant à une sorte de fécondation intellectuelle permise par l’alliage de l’ap-plication et de la légèreté.
L’étude doit répondre à une passion et cette passion mérite d’être partagée. S’il est souvent délicat d’écrire à quatre mains, c’est à deux que l’on comprend mieux. Et la correspondance, par une sorte de jeu de ping-pong différé, stimule l’intelligence vraie qui implique une forme d’empathie, y compris envers l’ami d’un autre siècle.
C’est un devoir de justice, par ailleurs, de saluer l’hommage rendu par l’élégant diplomate au chercheur appliqué, et nous pouvons le faire nôtre. Le diable se tient dans les détails. Le plus éclairant se dissimule dans l’insignifiant, l’anecdotique et le contingent. Le portrait d’ensemble émerge déjà des étapes patientes d’une recherche minutieuse, y compris dans ses aspects les plus laborieux et concrets. L’érudition pointilleuse et l’intuition pointilliste s’appellent et se complètent. Comme le disait Nietzsche, «il faut être longtemps nuage avant que l’éclair ne jaillisse». C’est par le détour – y compris de la vie familiale ou matérielle– que l’on va droit au but.
Casanova n’est jamais là où l’on espère le trouver. Il ne porte pas davantage le masque attendu. C’est pourquoi – au-delà de l’anecdotique, déjà instructif et récréatif – il faut se plonger dans cet échange de deux intelligences différentes mais justement pour cela en symbiose. La promenade auquel un aventurier comme Casanova ne cesse de nous convier n’en sera que plus plaisante et plus enchantée. Comme résister à rapprocher la recherche intellectuelle et la quête érotique et amoureuse. Or, comme l’écrivit Giacomo: «Une fille qui, par le peu qu'elle laisse voir à un homme, le fait devenir curieux de voir le reste, a déjà fait trois quarts du chemin qu'il lui faut faire pour le rendre amoureux» .


INTRODUCTION


La passion pour Casanova qu’éveille la lecture de la correspondance de Charles Samaran et de Tage Bull est extraordinaire, et cela reste encore vrai plus de cent ans après la période 1913 – 1920⁠1. Mais ces lettres sont aussi le témoignage sans équivoque de l’évolution de l’étude de l’œuvre et de la vie de Giacomo Casanova, plus scientifiquement entamée à partir des années 1870-1880⁠2. Elles inspirent de nouvelles études, qui s’appuient sur de solides sources d’archives, avec une bibliographie et une analyse plus approfondies du texte, non seulement de l’Histoire de ma vie, mais aussi d’autres œuvres du Vénitien. Ces lettres révèlent ensuite le contexte des acquisitions de peintures, de livres et d’autographes, qui attirent de plus en plus de collectionneurs impliquant, avec des anecdotes et des histoires savantes, les plus importants érudits, éditeurs et amateurs de l’œuvre de Casanova: de Brockhaus à Ravà, de Gugitz à Maynial, de Guède à Pollio.
La lecture de la correspondance est aussi l’occasion de découvrir comment le lien entre ces deux savants si différents l’un de l’autre va évoluer au fil du temps: l’homme d’archives Charles Samaran (rat d’archive, comme il se définit lui-même) et l’homme du monde et diplomate de carrière, même imprégné d’une solide culture classique et d’une vaste connaissance linguistique, Tage Bull. Un lien qui devient amitié et qui se transforme de Cher Monsieur en Cher Monsieur et ami ou, même, Cher ami. Tage Bull est devenu le parrain de la plus jeune fille de Samaran, née après la guerre en 1918. Une expérience, celle de la «Grande Guerre», qui a uni, bien que d’une manière différente compte tenu de la neutralité du Danemark, les deux savants: contribuer à la création d’une amitié qui, de Casanovienne, se transforme en pure amitié.
L’association casanovienne avec Samaran fut facilitée par le fait que Tage Bull, un Danois d’origine anglaise, passa une brève période à Paris comme attaché de la légation du Danemark, en cette même ville où vivait et travaillait Samaran. Ce séjour se termina de façon anticipée, au grand regret de Tage Bull: Annuntio vobis calamitatem magnam: on vient de m’intimer l’ordre de quitter Paris pour retourner à Copenhague… Dans quelques semaines il faudra entonner la chanson plaintive de ma compatriote Marie Stuart: Adieu plaisant pays de France! Adieu France! Adieu mes beaux jours!…⁠3 Ce fut ensuite l’extraordinaire passion pour Casanova et son œuvre, la grande aide que Tage Bull donna à Samaran pour la rédaction de son œuvre (Jacques Casanova Vénitien), son cosmopolitisme et sa facilité à communiquer grâce au travail diplomatique (Tage Bull correspondait avec pratiquement tous les érudits de Casanova de l’époque), toutes choses qui contribuèrent à créer cette étroite connexion entre les deux savants. Lorsque Tage Bull dut quitter Paris, sur ordre du ministère des Affaires étrangères, Samaran lui écrivit donc: Ce que j’ai peine à comprendre, par exemple, c’est que vous soyez venu à Paris juste à point pour aider à la laborieuse préparation de mon livre et que vous soyez resté juste le temps nécessaire pour épuiser à mon endroit votre carnet d’abondance. Ces divinités propices m’ont pris sous leur protection⁠4.
Le style épistolaire des deux casanovistes est différent. Toujours détaillé et attentif aux détails Samaran, se focalise surtout sur la recherche d’archives qui conduisit à l’identification de nombreux personnages (ses recherches sont extraordinaires par leur quantité et leur qualité, bien qu’évidemment facilitées par sa position d’archiviste connu en France et dans toute l’Europe). Comme témoignage de la passion de Samaran pour la recherche d’archives, nous rapportons un bref extrait d’une de ses lettres: Il faut ne jamais perdre courage, car le Hasard vraiment m’a favorisé. Croyez-vous que j’ai mis la main sur quatre lettres de Passano à la marquise d’Urfé, sur 3 Billets de cette dernière, sur une lettre de Thérèse Imer…⁠5 Plus synthétique, plus vif, riche en citations, davantage ironique, le style de Tage Bull se révèle surtout orienté vers l’analyse des textes des éditions et de la bibliographie. Enfin, bien que nous n’ayons peut-être pas trouvé toutes les lettres échangées par les deux chercheurs au cours de la période, nous nous sentons autorisés à dire que Samaran était un correspondant plus ponctuel, vu la fréquence de ses lettres et même leur longueur, que celles de Bull, certainement plus concis et moins fréquent. Cet aspect reflète également le caractère, les engagements, la santé et la personnalité différente des deux casanovistes.
Nous terminons la présentation de la correspondance avec l’hommage fait par Tage Bull à Samaran et à l’étude de Casanova. Commentaire que nous estimons encore valable aujourd’hui et qui nous rend encore plus convaincus de notre travail de recherche casanovienne: Oui, tant qu’il y aura des hommes qui fouilleront les archives on trouvera des notes pour servir à l’histoire de notre héros qui est en même temps l’histoire du grand siècle «philosophique». Rien de ce qui touche à l’ingénieux Vénitien ne peut nous être indifférent et si les initiés sont attirés aussi par les infiniment petits on aurait tort d’en dédaigner la poursuite, car rien dans la science n’est méprisable – οὐδὲν γὰρ τῶν ἀπὸ τῆς τἑχνης φαῦλον⁠6 – a dit fort justement le poudreux Chrypsoloras. Tant s’en faut cependant que votre livre soit composé d’impondérables; j’estime au contraire vous le savez, que vos recherches constituent l’ensemble le plus important depuis Barthold…⁠

STEFANO FEROCI

STORIA EDITORIALE DI UNA VITA

Gianluca Simeoni

Storia editoriale di una vita. Bibliografia delle edizioni dell'Histoire de ma vie di Giacomo Casanova 1822-2019 par Gianluca Simeoni

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Casanova - Le moraliste et ses masques

Casanova le moraliste et ses masquers.html

Auteur : Severine Denieul

Casanova, un moraliste ? C'est le paradoxe que cet ouvrage explore, en analysant l'Histoire de ma vie, ainsi que d’autres textes moins connus et quelques inédits dont l’Histoire des troubles de la Pologne ou La Vergogna.

Classiques Garnier - Collection l'Eurpoe des lumières Mise en ligne: 06/05/2020

ISBN: 978-2-406-09052-6
ISSN: 2104-6395
DOI: 10.15122/isbn.978-2-406-09054-0

17/08/2020 Bientôt une réédition de "Confutazione della storia del governo Veneto" 

Réédition à l'initiative de la Republica dei Letterati Direttore Albert Gardin

Traduction approximative du texte original :

GIACOMO CASANOVA
«REFUTATION DE L'HISTOIRE DU GOUVERNEMENT DE VENETO
D'AMELOT DE LA HOUSSAIE ", 1769
Réimpression anastatique - République de la littérature, 2020
Cher ami, cher ami
J'ai le plaisir de vous annoncer la réimpression du premier ouvrage publié par Giacomo Casanova:
"Réfutation de l'histoire du gouvernement vénitien par Amelot de la Houssaie. Divisée en trois parties".
La nouvelle exclusion, environ 750 pages, sous les initiales "Repubblica dei Letterati", contiendra dans un seul volume les trois parties que Casanova rejeta en 1769 pour défendre son propre État vénitien detracteurs et lui-même des accusations de complot contre la sécurité de la République de Venise; la réimpression sera anastatique pour préserver la beauté et l'originalité des personnages originaux.
La diffusion, fixée au 50 novembre 2020, sera limitée aux abonnés et aux bibliothèques qui aura fait une demande à ceux qui réservent le livre et dont les noms seront indiqués
tabula libre du volume. Le volume sera collecté en échange d'un règlement de 50 euros
à l'association éditoriale «Repubblica Dei Letterati».

Un excellent cadeau pour les fêtes de fin d'année. L'abonnement est ouvert!

Texte original :


GIACOMO CASANOVA
“CONFUTAZIONE DELLA STORIA DEL GOVERNO VENETO
DI AMELOT DE LA HOUSSAIE”, 1769
Ristampa anastatica - Repubblica dei Letterati, 2020
Cara amica, Caro amico
ho il piacere di annunciare la ristampa della prima opera pubblicata da Giacomo Casanova:
"Confutazione della Storia clel Governo Veneto cl'Amelot cle la Houssaie. Divisa in tre parti”.
La nuova eclizione, cli 750 pagine circa, sotto la sigla “Repubblica clei Letterati”, conterra in un
solo volume le tre parti che Casanova licenzio nel 1769 a clifesa dello Stato veneziano clai suoi
cletrattori e cli se stesso dalle accuse cli cospirazione contro la sicurezza della Veneta Repubblica;
la ristampa sara anastatica per conservare la bellezza e Foriginalità dei caratteri originali.
La tiratura, fissata al 50 novembre 2020, sara limitata ai sottoscrittori e alle biblioteche che ne
avranno fatto richiesta, a quanti cioe prenoteranno il libro e i cui nomi saranno riportati nella
tabula gratulatoria clel volume. ll volume sara cecluto in cambio cli una clonazione cli 50 euro
all”associaZione eclitoriale “Repubblica clei Letterati”.
Un”ottima strenna per le festivita di fine anno. La sottoscrizione e aperta!

Casanova Confutazione

Casanova et Rousseau

casanova et rousseau.html

- Casanova / Rousseau, lectures croisées -
Jean-Christophe Igalens et Érik Leborgne (dir.)

Presses Sorbonne Nouvelle

Présentation du livre :cliquer pour télécharger

Giacomo carissimo... Lettere delicate e deleterie a Giacomo Casanova

giacomo carissimo.html

Lettres de femmes à Casanova par Bruno Capaci et Elena Grazioli

Présentation du livre ici cliquer pour se connecter

Cardinal de Bernis

le cardinal de bernis .html

Une étude basée sur les correspondances du cardinal par Gilles Montegre

Une promenade à Paris avec Giacomo Casanova de Stefano Feroci et Dominique Vibrac

  • Stefano Feroci et Dominique Vibrac​ Une promenade à Paris avec Giacomo Casanova
  • Stefano Feroci et Dominique Vibrac​ Une promenade à Paris avec Giacomo Casanova

Promenade dans Paris sur les traces de Casanova avec des plans, des photos et l'histoire des lieux fréquentés par Casanova. C'est intéressants, plaisant à lire sans être redondant avec les mémoires de Casanova. 

Le temps donné au plaisir
N'est jamais un temps perdu.
CASANOVA

Introduction 
Beaucoup de livres ont déjà été écrits aussi bien sur l'histoire de Paris que sur celle de Giacomo Casanova. La ville des plaisirs et l'aventurier. Mais il nous semble de premier intérêt de présenter de façon concrète la passion du Vénitien pour Paris en incitant le lecteur à une découverte non seulement livresque, mais vécue, en quelque sorte expérimentale, au fil de promenades agréables et instructives dans Paris. Pour nos lecteurs, nous rappelons que Casanova a séjourné a Paris au moins sept fois depuis sa première arrivée dans la Ville-Lumière en 1750, alors qu'il n'a que 25 ans, jusqu'au dernier jour de sa vie parisienne en 1783. Un dernier séjour, au cours duquel il rencontre notamment Benjamin Franklin, ce qui n'est pas raconté dans ses mémoires, "Histoire de ma vie". Par la suite, vieillissant, Casanova trouve une dernière retraite dans le château de Dux, où il se consacre à l'écriture, en français, de ses mémoires. Il y achève sa vie, regrettant toujours le Paris de sa jeunesse, et donc aussi sa jeunesse. Il faut dire que la Révolution Française a fait s'évanouir une sorte de Belle Époque avant la lettre. Sans doute, c'est à Venise que Giacomo découvre sa personnalité, mais c'est à Paris que cette personnalité peut fleurir et porter beaucoup de fruits, à commencer par celui de la notoriété. C'est aussi à Paris que Casanova devient riche et consolide son réseau de connaissances qui lui permet de voyager et de marquer de son empreinte la plupart des capitales européennes de l'époque. Il nous a plu d'écrire ce petit “divertissement” afin de parcourir avec Casanova lui-même les aventures qu'il vécut à Paris, en redécouvrant des lieux fascinants et souvent oubliés. Bien entendu, nous voulons ainsi divertir le lecteur, en mettant en scène des personnages et des situations pittoresques. Mais nous désirons également le plonger en quelque sorte dans un beau rêve historique en lui faisant ressentir ce que Casanova lui-même a vécu, en le faisant marcher dans les mêmes rues, en lui faisant admirer les mêmes édifices et peut-être en lui faisant partager les mêmes passions et les mêmes plaisirs. Enfin, osons formuler à notre cher lecteur un seul souhait qui les résume tous, et qui est en fait une recommandation empruntée à Casanova lui-même: ”Dépêchez-vous de succomber à la tentation avant qu'elle ne s'éloigne”.
 
Stefano Feroci et Dominique Vibrac

Casanova en Toscane Par Stefano Feroci

Casanova en Toscane Par Stefano Feroci


De Saint-Pétersbourg à Madrid, de Londres à Constantinople, Giacomo Casanova parcouru toute l'Europe en séjournant bien quatre fois en Toscane. Quatre séjours et trois expulsions : d'une fausse lettre d'échange à un scandale de jeu qui fit époque, les voyages de Giacomo Casanova dans le granducato ne passèrent pas inaperçus. à travers des approfondi recherches d'archives et la découverte de nouveaux documents d'archive, ce livre nous fait revivre les aventures d'amour, je joue et esprit du cavalier vénitien dans la Toscane de Lorena, et dans la Florence granducale : alors une des vraies capitales européennes de la culture et important centre du Franc-maçonnerie.

Casanova à Milan par Stefano Feroci

Casanova à Milan par Stefano Feroci

Dans ce volume on a rassemblé avec des documents d'archive et la correspondance de l'époque quelques inédits sur le séjour de Casanova à Milan et aux alentours de février 1763. Une des périodes plus heureuses dans l'histoire du grand aventurier. A travers la « lecture » de ces événements et guidés par sa plume de libertin, mais aussi d'homme cultivé et raffiné, nous découvrirons le Milan du XVIIIe siècle : le Milan du « Giovin Signore », dans l'embryon duquel nous pouvons entrevoir le Milan industriel et la décadence de la noblesse ancienne, superficielle et toujours plus pauvre, qui sera supplantée par une nouvelle classe adonnée au commerce et à la culture.1763 est un année importante dans la vie de Casanova, qui alors avait trent huit ans, peut-être l'âge du début de son déclin. Il écrit en effet, dans ses « Mémoires : “dans ce fatal jour du septembre 1763, je finis de vivre et commençais à mourir”. Toute une autre musique, par contre, dès le début de février à la fin de Mars 1763, lorsque, pendant le carnaval ambrosien, il passe une des plus heureuses périodes de sa vie. Et il ne pouvait pas en être autrement, parce que le Milan du « Giovin Signore » semblait créé pour le Vénitien. Après l’arrivée des autrichiens, aux sévères coutumes espagnoles étaient apparues de nouvelles règles sociables  entre dames pleines d'entrain et galants cavaliers, parmi des poètes arcadien et cérémonieux abbés. Toutes les familles nobles  s’adonnaient la vie mondaine  en organisant des grandioses réceptions dans lesquelles ils excellaient . On y trouvait les « Belgioioso, Borromeo, Melzo, Litta, Serbelloni, Calderara. Les poètes du temps décrivaient les somptueuses villas patriciennes construites dans les alentours de Milan, pendant que Goldoni écrivait les « Agitations de la Villégiature ». On jouait aux jeux de hasard et on flirtait pendant qu'on alternait des concerts, des bals masqués ou des parties de chasse ; les divertissements du carnaval étaient populaires et la musique, la comédie avaient leur temple dans le théatre Ducal, où on représentait les oeuvres de Metastasio et de Goldoni.

Theresa Bellino par Stefano Feroci et Furio Luccichenti

Theresa Bellino par Stefano Feroci et Furio Luccichenti

Concernant Théresa Bellino l’ hypothèse acceptable à laquelle nous sommes parvenus avec les autres illustres casanovistes, c’est que Teresa-Bellino n’est rien de plus qu’une construction littéraire d’un personnage.
Un certain nombre de chanteurs très connus par l’aventurier ont certainement contribué à créer le personnage de Teresa-Bellino. Au cours de ses voyages en Europe et qui ont été décrits dans l’Histoire de ma vie. Ceux qui ont influencé Casanova sont peut-être Vittoria Tesi, Caterina Gabrielli, Livia Segantini, Teresa et Angela Iori Sartori et, surtout, Angela Cabrera et Artemisia Landi. Cette dernière non seulement pour la famille, mais quelques opportunités, coïncidences décisives des dates et des lieux.
Il nous semble que cette hypothèse est la plus cohérente avec les
documents historiques et d’archivage retrouvés qui font table rase de nombreux essais publiés à ce jour, basés sur des suppositions, de lectures superficielles en torturant les textes. Enfin, à l’appui de cette hypothèse, nous sommes réconfortés par ce qui Benedetto Croce de Teresa-Bellino. « Mais je soupçonne que, cette fois-ci, Casanova a rassemblé un ensemble de caractères et d’aventures ou au moins a modifié tous les détails pour les rendre méconnaissables. »
Et quand Benedetto Croce le dit nous devons le croire !

Miscellanées casanoviennes de Jean-Claude Hauc

Jean-Claude Hauc Miscellanées Casanoviennes
Miscellanées casanoviennes n’est pas une énième biographie ou un nouvel essai sur Casanova prenant rang à la suite de tous ceux qui ont fleuri depuis le bicentenaire de la mort du Vénitien en 1998. Il s’agit plutôt d’un patchwork de textes – articles, travaux de recherche casanoviste, interventions dans des catalogues, conférences moins spécialisées – qui constitue un portrait littéraire à entrées multiples. Ces formes hétérogènes suscitent des registres de langue et des modes narratifs des plus variés. Une telle composition ne saurait bien sûr respecter complètement la chronologie de l’existence de Casanova, mais s’autorise des redites et des oublis, propose du « travail de réinvention du passé » à l’oeuvre dans l’Histoire de ma vie une approche moins lisse et respectueuse que celle à laquelle nous ont habitué les thuriféraires  de l’aventurier libertin. Mensonges et inventions sont ainsi pris en compte, sans jugement ni anathème, les Mémoires étant considérés aujourd’hui par la plupart de ses lecteurs et commentateurs comme un grand texte littéraire à travers les pages duquel copulent savamment fable et vérité. À ce titre, Casanova déclarait fièrement : « J’ai écrit mon histoire, et personne ne peut y trouver à redire ».Acheter le livre ici :
Hippocampe Editions

Alain Jaubert Comme la vie est facile !

Le dernier livre consacré à Casanova : Casanova l'aventure


Casanova l'aventure

Casanova vu par Pancho

dans le Canard Enchaîné

Casanova chez Voltaire

Les Délices.html

Une citation du texte des Mémoires de Casanova - Edition de la Sirène - Tome 6 Chapitre VIII de la rencontre de Casanova et Voltaire. Sur le site de Christine Belcikowski

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Casanova entrepreneur par Guillaume Simiand  Classiques Garnier

Casanova entrepreneur

Casanova consacre plusieurs dizaines de pages de son autobiographie aux activités financières et manufacturières auxquelles il aspire à prendre part. Au fil de ses voyages, il découvre des techniques financières et assurantielles en développement et multiplie les projets de manufactures. L’aventurier se confond avec un type d’homme nouveau, l’homme à projets, qui connaît un succès si vif en ce milieu du xviiie siècle qu’un mot émerge pour le désigner : « entrepreneur ».